Le pommier est cultivé depuis le néolithique. Son ancêtre pousse dans les forêts à l’état sauvage et produit des petits fruits acides. Plus tard, les hommes l’ont sélectionné et cultivé en améliorant ses qualités gustatives et variétales.
Fruit :
Les bourgeons qui se forment sur les branches des pommiers deviennent des fleurs ou des feuilles. Après fécondation des fleurs par les abeilles et les insectes butineurs, le pistil des fleurs se transforme en fruit avec une réserve de pépins qui sont les organes de reproduction de l’arbre et de l’espèce. La couleur varie dans toute la gamme des verts, des jaunes, des rouges selon la variété et l’exposition au soleil.
Utilisation :
Crue : on la mange au couteau pour sa saveur et ses bienfaits diététiques ou thérapeutiques.
Cuite : on prépare des compotes, des crumbles, des tartes, des gâteaux, de la gelée, etc.
Jus : en pressant les fruits, on obtient du jus frais, si celui-ci fermente, il se transforme en cidre. Si on le distille, on obtient de l’eau-de-vie souvent appelée calvados. On produit aussi du vinaigre de cidre.
Récolte et durée de conservation :
Il y a des variétés de pommes qui, selon leur nature, mûrissent à des périodes différentes.
Précoces : Ces pommes sont mûres à partir de juillet et à consommer de suite (Transparente Blanche, Gravenstein, etc.).
Automnales : Elles sont mûres à partir de septembre et à consommer jusqu’en novembre – décembre (Jacques Lebel, Reine des Reinettes, Cox-orange, Rose de Berne, etc.).
Hivernales : Après cueillette, ces pommes continuent à mûrir et pour qu’elles soient bonnes à manger, il faut souvent attendre plusieurs semaines ou plusieurs mois. Ce délai leur permet de développer toutes leurs qualités gustatives (Cusset, Rambour d’Hiver, Belle de Boskop, Cloche, Violette aux quatre goûts, etc.).